St-Germain de Charonne

Avant la visite

Depuis environ 850 ans des hommes et des femmes viennent rencontrer Dieu et prier avec leurs frères dans cette église.

Des générations et des générations sont venues se recueillir ou célébrer dans la foi les grandes heures de leur existence. Certains ne partageaient pas notre foi, mais ils ont considéré cette église omme un patrimoine précieux pour tous.

Ils ont construit, entretenu et rénové cette église, particulièrement aux 12e, 15e, 17e, 19e et 20e siècles. ce dernier avec la restauration voulue par André Malraux, alors ministre de la Culture.

Et voici que les chrétiens du 21e siècle ont voulu eux aussi prendre la relève et participer à sa rénovation, pour qu’elle puisse toujours rayonner cette présence du Christ au milieu des hommes ou offrir à tous ceux qui y viennent un lieu de paix et de beauté. Cette rénovation a été possible grâce à l’aide des paroissiens de Charonne, de Saint-François Xavier (VIIe) et de Notre-Dame de Grace de Passy (XVIe) et au Diocèse. Grâce aussi à l’aide de la Ville de Paris, propriétaire des lieux à l’Etat, puisque cette église est un monument historique – un monument unique à Paris par son charme d’église de village. Grâce aussi au savoir faire des architectes, des artisans et de toutes les entreprises qui y ont travaillé. Qu’ils en soient tous remerciés ! D’autres pourront prendre la suite… Il y a encore bien des choses à rénover !

Je vous souhaite de rencontrer Dieu en ce lieu. Il nous y attend. Il n’a qu’un désir : se révéler à tous ceux qui souhaitent l’accueillir.

Père Michel Meunier, curé de la paroisse de 1999 à 2007

d’hier… à aujourd’hui

Il faut remonter au Ve siècle pour tenter de retrouver trace de la première église de Charonne : un oratoire élevé, selon la légende, à la suite de la rencontre en 429 de saint Germain, évêque d’Auxerre et de sainte Geneviève, qui deviendra la patronne de Paris. Une seule chose est certaine : l’église de Charonne a d’abord été et est restée une église de village, avec son orgue et son cimetière. Un ensemble architectural unique dans la capitale et qui est inscrit au patrimoine de la ville de Paris.

Germain vécut au début du Ve siècle. À la suite du décès de l’évêque d’Auxerre, le peuple de la cité bourguignonne le choisit pour être son successeur. On raconte qu’au cours d’un premier voyage vers l’Angleterre, pour y combattre l’hérésie des pélagiens, il rencontra Geneviève, alors âgée de sept ans. On dit même qu’une seconde rencontre eut lieu entre les deux personnages béatifiés par la suite. Mort en 448 à Ravenne, saint Germain est le patron de l’église, édifice qui a succédé à l’oratoire.

La première église

Au début de la construction (XIIe et XIIIe siècles), l’église ne comportait qu’une seule nef flanquée d’une tour extérieure. La base de cette tour médiévale, et les piles qui la supportent, sont la partie la plus ancienne du bâtiment qui connut de nombreuses vicissitudes.
La forme du premier pilier qui supporte la tour, tout de suite à l’entrée, évoque les piles de Notre-Dame de Paris.

Initialement édifié dans un petit village de vignerons, fournisseur de la ville de Paris et du clergé, l’édifice était bordé de son cimetière.

L’effort de tous les paroissiens

L’église, endommagée à plusieurs reprises (guerres de religion, la Fronde) dut subir de nombreuses remises en état. Au XVe siècle, notamment, alors que les finances étaient au plus bas, ce furent les villageois qui participèrent à la reconstruction.
Parmi les modifications, furent apportées à l’édifice une deuxième nef, à gauche, puis une troisième qui incorpora le clocher.

C’est au XVIIIe siècle, à la suite d’un incendie, que la reconstruction amputa la nef principale d’une ou de deux travées et du portail ouest qui se trouvaient dans l’actuel cimetière. On lui adjoignit en revanche un portail sud, de style classique, celui par lequel on entre maintenant. D’autres restaurations ont eu lieu au XIXe siècle et, plus récemment encore. Ainsi en est-il de la toiture et des vitraux.

Germaine sonne pour Charonne

Le clocher, rehaussé au XVe siècle comme les voûtes, abrite depuis 1606 une cloche qui porte le nom de Germaine.

Sur le parvis, on peut imaginer ce qu’était le site dominé par Saint-Germain. Sur la superficie actuelle de l’ensemble du XXe arrondissement on ne comptait encore que 599 habitants en 1800. Le village de Charonne était situé en contrebas, vers la rue Saint-Blaise qui s’appelait d’ailleurs rue Saint-Germain. Au milieu de la rue, la place des Grès, où l’on mettait au pilori les voleurs
et autres malfaiteurs condamnés par la justice seigneuriale.
Et puis il y avait le château…

Air pur et calme pour les seigneurs

On pense à ce pavillon élégant appelé l’Ermitage que l’on voit encore dans le square, en haut de la rue de Bagnolet, et qui fut un temps inclus dans le parc de l’hospice. Eh bien non ! Il s’agit d’un autre château, maintenant totalement disparu, et qui s’élevait entre l’église et l’actuel cimetière du père Lachaise. Une propriété de quelque vingt hectares qui accueillait régulièrement les nobles désirant savourer l’air pur de Charonne et son site enchanteur. Un refuge aussi d’où Louis XIV et Mazarin purent suivre les combats de La Fronde qui faisaient rage du côté du Faubourg Saint-Antoine.

Les folies et les communards

Charonne accueillit aussi ses « maisons de campagne », les folies construites par les bourgeois enrichis. Charonne connut enfin la commune et, dans le cimetière du village, fut creusée une fosse pour y enterrer les fusillés. Terre de contraste que ce terroir annexé à Paris en 1860. De quelques centaines d’habitants, le XXe arrondissement est passé à plus de 180 000 aujourd’hui.

Les trésors de Saint-Germain

Saint-Germain compte quelques oeuvres tout à fait remarquables. Sur un chevet plat, deux autels datant du XIXe siècle : à gauche celui de Saint Blaise, à droite celui de la Vierge.

Admirez les piles qui soutiennent le clocher. Vous y verrez, répétées sept fois, les armes du Seigneur de Charonne Nicolas François Thoré, mort en 1783 et celles de son épouse Louise Tronchy. Remarquez la finesse des autres piliers datant de la fin du gothique. Placez-vous dans le choeur, pour vous laisser entraîner au rythme des arcs de la nef.

Découvrez aussi les vitraux. Ils ont été réalisés entre 1950 et 1958.

Une lecture qui rapporte :
Déchiffrez, sur un des piliers du clocher, l’inscription en caractères gothiques consacrée à la dédicace de l’église. En voici le texte reconstitué : « L’an mil CCCC et LX (1460), le dimanche devant la Saint Germain, le XVIIe jour de juillet (dix-septième) fut l’église de Charonne dédiée par Révérend père en Dieu Mons Guille, évêque de Paris ». Si vous avez bien lu, vous avez compris que votre visite vous vaut quarante « jours de vrai pardon ». Une seconde dédicace double d’ailleurs cette gratification.

Au fond de l’église, un tableau de Joseph Benoist Suvée (1743-1807), peintre français originaire de Bruges, qui a représenté la rencontre historique de Germain et Geneviève (cf illustration au début du chapitre).

Le nouvel espace baptismal, sous le clocher, près de l’entrée, permet de signifier que par le baptême nous entrons dans l’Église. Les fonts baptismaux ont été restaurés grâce aux paroissiens et à la Ville de Paris.

Tout cela pour servir la beauté et la prière de tous et mieux vous accueillir.
Roger Cotel

Quand l’art contemporain s’unit à l’art gothique

Le projet d’aménagement de l’église Saint-Germain de Charonne se situe essentiellement dans le chœur. Les architectes ont voulu redonner au chœur un caractère central à la célébration. Pour cela ils ont créés un mobilier liturgique présent, en harmonie avec l’église, disposé sur une estrade.
Ils ont redessiné une estrade minérale qui s’inscrit entre les deux piliers du chœur dans l’axe de la nef. Cette estrade, en pierre de Chanceaux, qui s’intègre au revêtement de pierre existant, se relève sur le mur de chevet jusqu’à la hauteur des boiseries latérales. Une enveloppe est ainsi créée pour que l’espace de chœur soit identifiable. Deux estrades latérales sont mises en place pour recevoir les autels adjacents.
Les mobiliers tels que l’autel, l’ambon et les pupitres sont composés de deux éléments : des supports en méthacrylate avec inserts de feuilles d’or et une enveloppe en métal patiné bronze. La lumière se reflète dans les socles en méthacrylate sur la feuille d’or et donne ainsi un caractère sacré et précieux au mobilier. Le métal patiné bronze est utilisé pour sa présence et sa pérennité. Le pupitre de l’animateur est excentré tout en restant visible. Il est posé sur un socle de bronze de façon à le distinguer du reste du mobilier liturgique.
Il se dégage de l’ensemble de ce mobilier une unité dans la simplicité.

Le baptistère est installé sous la voûte du clocher, plus basse que celle de la nef, créant une intimité. Un pupitre et un porte cierge, de même nature que le mobilier de chœur, mettent en scène le baptistère en fonte restauré est placé dans l’axe de la voûte, en retrait, proche de la boiserie.

L’éclairage de l’église a été étudié de façon à mettre en valeur l’ensemble de l’édifice et donner une attention particulière au mobilier liturgique, à la croix et aux autels latéraux avec leurs statuaires. Des lustres, composés de fut verticaux en méthacrylates, sont suspendus aux grandes arcades entre les piliers. L’éclairage des bas côtés se fait par des spots placés au bas des voûtes.

Edmond de Saint léger et Coralie Denis, architectes

Le mobilier ancien – état des lieux et restaurations

Comme on peut le déduire des descriptions et photographies de la fin du 19ème siècle ou de l’inventaire de 1906, l’église Saint-Germain de Charonne a présenté un ensemble important d’œuvre d’art et d’objets mobiliers dont ne subsistent aujourd’hui que quelques témoins.

En 1886, l’inventaire Chaix dénombre treize tableaux et neuf sculptures, répartis sur les murs de la nef et des bas-côtés ou présentés autour des trois autels principaux du chevet dont les murs s’ornaient de peintures murales décoratives. Des pièces monumentales d’orfèvrerie ponctuaient cet ensemble : garnitures d’autel, torchères, lustres et reliquaires d’applique. Le mobilier monumental en chêne (stalles, chaire, banc d’œuvre, confessionnaux) venait en écho des boiseries du pourtour de l’église.
(photo saint germain chaire )
Même si l’évolution du goût et de la liturgie a profondément transformé l’aspect intérieur de Saint Germain de Charonne dans la seconde moitié du 20ème siècle, le projet paroissial de création d’un nouveau plateau liturgique a cependant fourni l’occasion de restaurer quelques uns de ces éléments mobiliers, aujourd’hui conservés dans l’église.

Les fonts baptismaux

Les fonts baptismaux, anciennement endommagés par une chute, ont fait l’objet d’une complète remise en état par Olivier Morel, spécialiste de la restauration d’œuvre d’art en métal. Composée d’une vue portée par une colonne cannelée et surmontée d’une statuette de Saint Jean-Baptiste, l’œuvre est en fonte de fer d’une qualité d’exécution et d’une ornementation remarquables. S’il y a tout lieu de dater cette fonte vers le milieu du 19ème siècle, aucune marque ou inscription, ni aucune source d’archives n’ont permis pour l’instant de documenter davantage sa création et sa mise en place à St Germain de Charonne. Son heureuse installation à l’endroit actuel est toute nouvelle.

Les autels latéraux

Parallèlement les autels des chapelles Saint-Blaise et de la Vierge ont fait l’objet d’une restauration. Ces autels en chêne, que l’on peut dater du dernier tiers du 19ème siècle, présentent un décor sculpté, rapporté ou peint de style néo-médiéval (quadrilobes, arcatures, colonnettes, semis de fleurs).
La restauration des autels a consisté essentiellement en des travaux de consolidation et de nettoyage des éléments conservés. Les menuiseries ont été entièrement revues, les parties vermoulues traitées et les assemblages révisés. Le décor a été nettoyé et partiellement restitué, pour ce qui concerne les motifs en semis et les rehauts de dorure. Ces interventions ont été conduites par un groupement constitué par les Ateliers de la Chapelle, pour la menuiserie et de Nathalie Pruha pour la polychromie.

Madame Groud, conservatrice du mobilier d’église à la Ville de Paris

L’orgue

L’orgue, instrument historique classé, a été construit par Suret père et fils dans les années 1850-1860 comme peuvent l’attester la plaque de la console et la facture instrumentale, en l’absence de documents d’archives.

Il s’agit d’un orgue mécanique de deux claviers et pédale, logé dans un modeste buffet, avec console indépendante tournée vers la nef et pédale, dont les dispositions sont restées inchangées :

    • 1er clavier « Grand orgue » (54 notes)
    • 2ème clavier « Récit expressif » (42 notes)
    • Pédale (18 notes)

En 1935, la Maison Gutschenritter, qui était chargée de l’entretien de l’orgue, opéra une révision. Au cours de celle-ci des modifications ont été apportées et ont altéré l’œuvre de Suret.

Dans les années 1990, l’orgue, qui n’était plus utilisé, a été vandalisé et a perdu quelques-uns de ses tuyaux. Il a été démonté en novembre-décembre 2004 en vue de sa restauration , pour une durée de dix-huit mois , par J.Pascal Villard. .Cette restauration consiste à corriger les dégradations de l’instrument et les altérations de Gutschenritter, et à faire quelques améliorations ne remettant pas en cause l’œuvre de Suret.

L’orgue ayant repris sa place sur une tribune et dans un espace rénovés, des concerts vont permettre d’apprécier ses qualités musicales  retrouvées.

J.P. Villard, facteur d’orgues

Les vitraux – Jeux de couleurs et de lumière

Les vitraux du XV ème siècle ont disparu au fil du temps. Des vitraux  « modernes » les ont remplacés en 1849. Ceux qui ornent l’église aujourd’hui ont été réalisés entre1950 et 1958.

Il y a deux séries de vitraux différentes par leur composition.

La première comporte la Sainte Famille (au-dessus du maître-autel), Sainte Geneviève et Sainte Cécile (à gauche, au-dessus de l’autel de Saint-Blaise) , Saint Blaise et Saint Vincent de Paul, puis Saintat Germain entre Saint Laurent et Sainte Catherine (mur du bas-côté sud), la Vierge et l’Enfant Jésus (oculus du mur du fond de l’église).

Ces vitraux ont été réalisés entre 1950 et 1955 par Pauline Peugniez (1890-1987), peintre-verrier, et Paul-Henri Bony (1911-1982).

La deuxième série regroupe les trois verrières du bas-côté Nord représentant les Miséricordes : « Veillez sur ceux qui … », et la verrière de droite au-dessus de l’autel de la Vierge : l’Annonciation. Ils ont été posés entre 1956 et 1958.

Le traitement de ces vitraux les fait attribuer à Pauline Peugniez seule. Ils ont en commun un même gris perlé pour les fonds qui sont composés de petites « cascades » de carreaux de forme irrégulière et des personnages plus étirés, à la taille plus marquée que celle des personnages des autres verrières.

Le visiteur peut constater que les coloris des vitraux ont été choisis, comme dans la plupart des églises qui en possèdent, en fonction de leur emplacement par rapport à la lumière du soleil dans la journée. Ce sont des tons jaunes, bleus pâles et gris à l’Est (au-dessus des autels) rouges, bleus et verts soutenus pour le bas-côté Sud, rouges et oranges pour l’oculus situé à l’Ouest (soleil couchant).Les Miséricordes se trouvant sur le côté Nord de l’église, les sujets se détachent sur des fonds très clairs qui laissent passer un maximum de lumière.

Jean-Claude Perrier

Dans Paris, un cimetière de village

Le cimetière paroissial de Charonne est sans doute aussi ancien que l’église qu’il entoure de manière très pittoresque.

A l’origine, les sépultures étaient réparties autour du chevet de l’église, notamment celles des Curés. Le petit cimetière a échappé aux dispositions du décret du 12 juin 1804 interdisant les inhumations dans l’enceinte des villes et bourgs. Avec celui de St Pierre de Montmartre, il est le seul de Paris à jouxter encore une église paroissiale, d’où l’aspect campagnard qu’il conserve aujourd’hui.

Agrandi plusieurs fois au cours du XIX è  siècle, sur une partie de l’ancien parc du château de Charonne ,le cimetière couvre une surface de 41 ares et compte plus de 650 sépultures, dont certaines sont ombragées par des érables ou des frênes.

Dans l’avenue principale qui monte depuis l’église, on peut voir à droite la tombe de Robert Brasillach, écrivain fusillé en 1945 pour son rôle dans la collaboration, et, presque en face, celle de son beau-frère Maurice Bardeche, écrivain lui aussi, mort en 1998.

Sur la droite, dans l’avenue transversale, une grille entoure les trois dalles de marbre des tombes de la famille Papier, le père, la mère et le fils. Au centre, celle du fils est ornée de trois mains entrelacées avec l’inscription : « Je tiens cordialement la main de mon père, ainsi que celle de ma mère.

Le long du mur qui surplombe le presbytère, se trouvent les restes de nombreux Fédérés tués dans le quartier au cours des combats de la Commune en mai 1871.

On aperçoit de loin dans la 4è division  du cimetière un enclos surmonté de la statue d’un personnage en habit du XVIIIe siècle. C’est la tombe de François Begue, dit Magloire, né en 1750 et mort en 1837, peintre en bâtiments et joyeux drille qui prétendait faussement avoir été le secrétaire de Robespierre.

Toujours dans la 4e division, parmi les sépultures plus récentes, on peut remarquer celle du romancier Gérard Baüer (1888-1967), fils naturel d’Alexandre Dumas fils, celle de l’acteur de cinéma Pierre Blanchar (1892-1963), et celle des deux fils et de la compagne d’André Malraux, Josette Clotis. Celle-ci est morte en 1944 happée par un train et les deux fils qu’elle a eus d’André Malraux, Gauthier et Vincent ont perdu la vie dans un accident de voiture en 1961.

L’inhumation de ses enfants au cimetière de Charonne a conduit en 1962  André Malraux, alors ministre de la Culture, à veiller à la préservation de l’ensemble du site, et notamment de son église.

Jean-Claude Perrier

La paroisse et son environnement

Outre les deux autres paroisses du doyenné, la paroisse Saint-Germain de Charonne est voisine des paroisses de Ménilmontant (20e Nord) : Notre-Dame de la Croix (3 place de Ménilmontant), le Coeur Eucharistique de Jésus (22 rue du Lieutenant-Chauré), Notre-Dame de Lourdes (130 rue Pelleport) et Notre-Dame des Otages (81 rue Haxo).

La Mairie du 20e arrondissement, place Gambetta, se trouve juste à la limite des deux doyennés de Charonne et de Ménilmontant. Le site internet de la mairie (www.mairie20.paris.fr) vous informe sur l’actualité du 20e, la démocratie locale (conseils de quartier, etc.), les divers services…

Le cimetière du Père-Lachaise, rattaché jusqu’en 2007 à Charonne, dépend désormais de la paroisse Notre-Dame du Perpétuel Secours (55 boulevard de Ménilmontant).

Au-delà du boulevard périphérique, on trouve la commune de Bagnolet (paroisse Notre-Dame de Pontmain).