Etape 6 : la chapelle de la vierge

  • Les vitraux :

Les vitraux du XVe siècle ont disparu au fil du temps. En 1849, Marquis compose de nouveaux vitraux, malheureusement disparus lors des bombardements de la dernière guerre : ceux-ci représentaient en 4 médaillons : St Pierre, St Paul, St Benoît, et St Vincent de Paul. A noter qu’encore récemment, l’église était décorée avec des reproductions de tableaux italiens

Ceux qui ornent l’église aujourd’hui ont été réalisés entre 1950 et 1958.

Il y a deux séries de vitraux différentes par leur composition.

  • La première comporte la Sainte Famille (au-dessus du maître-autel), Sainte Geneviève et Sainte Cécile (à gauche, au-dessus de l’autel de Saint-Blaise), Saint Blaise et Saint Vincent de Paul, puis Saint Germain entre Saint Laurent et Sainte Catherine (mur du bas-côté sud), la Vierge et l’Enfant Jésus (oculus du mur du fond de l’église). Ces vitraux ont été réalisés entre 1950 et 1955 par Pauline Peugniez (1890-1987), peintre-verrier, et Paul-Henri Bony (1911-1982).

 

  • La deuxième série regroupe les trois verrières du bas-côté Nord représentant les Miséricordes : « Veillez sur ceux qui … », et la verrière de droite au-dessus de l’autel de la Vierge : l’Annonciation. Ils ont été posés entre 1956 et 1958.Le traitement de ces vitraux les fait attribuer à Pauline Peugniez seule. Ils ont en commun un même gris perlé pour les fonds qui sont composés de petites « cascades » de carreaux de forme irrégulière et des personnages plus étirés, à la taille plus marquée que celle des personnages des autres verrières.

Le visiteur peut constater que les coloris des vitraux ont été choisis, comme dans la plupart des églises qui en possèdent, en fonction de leur emplacement par rapport à la lumière du soleil dans la journée.

  • Ce sont des tons jaunes, bleus pâles et gris à l’Est (au-dessus des autels)
  • rouges, bleus et verts soutenus pour le bas-côté Sud,
  • rouges et oranges pour l’oculus situé à l’Ouest (soleil couchant)
  • .Les Miséricordes se trouvant sur le côté Nord de l’église, les sujets se détachent sur des fonds très clairs qui laissent passer un maximum de lumière.
  • Aller plus loin :

Pour les chrétiens du moyen-âge, les vitraux sont un bon moyen de transmettre la parole de Dieu, à des fidèles qui pour la plupart ne savaient pas lire ; ils font référence aux textes sacrés lus le dimanche à la messe.

St Denys l’Aréopage a théorisé l’utilisation de ces vitraux : comme nous ne pouvons pas regarder le soleil qu’à travers un filtre qui nous rend sa clarté supportable, la volonté de Dieu ne nous est accessible qu’à travers les textes et les représentations : les vitraux reprennent donc cette image, en utilisant la lumière du soleil pour éclairer la parole divine.

Merci d’avoir passé ce temps dans cette église. Vous pouvez encore y demeurer, goûter le silence, prier, ou encore déposer un cierge devant la chapelle de la Vierge : il signifie notre prière qui demeure pour nous-mêmes, pour des proches. La Vierge Marie accueille chacune de nos intentions et les porte à son Fils Jésus. La communauté paroissiale prie pour tous les visiteurs à chaque Messe du dimanche.