Etape 4 : les transformations de l’église entre les XVe et XVIII e siècles

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  • Rénovation XVe siècle

Au XVe siècle, l’église menaçant de s’effondrer, les villageois financèrent eux-mêmes la construction de 2 nefs supplémentaires au Nord et au sud, cette dernière enchâssant la tour clocher. Cette dernière est alors intégrée dans l’église. Les autres piliers sont du XVe siècle, supportant les voutes qui reposent sur des chapiteaux

Sur le pilier à droite de l’autel, vous pouvez lire une plaque de dédicace de 1460, posée en mémoire de consécration de la nouvelle église : elle donne « 40 jours de vrai pardon » à tous les visiteurs (+ 40 jours grâce à une autre dédicace plus bas)

En voici le texte reconstitué : « L’an mil CCCC et LX (1460), le dimanche devant la Saint Germain, le XVIIe jour de juillet (dix-septième) fut l’église de Charonne dédiée par Révérend père en Dieu Mons Guille, évêque de Paris ».

L’église primitive avait 2 travées supplémentaires, avec entrée à l’ouest. Malheureusement, un incendie au XVIIIe siècle les détruisit, et l’entrée par le fond de l’église. On bâtit en 1737, un portail de style classique (fronton triangulaire, colonnes imitant l’antique) qui ouvre le bâtiment sur la rue de Bagnolet (alors « route de paris »)

En 1544, une cérémonie consacre les 3 autels du chœur dédiés à St Germain, la Ste Vierge, et St Blaise : celui-ci,  saint adjoint à St Germain est le  patron des cardeurs et des ORL puisqu’il a sauvé un enfant qui avait avalé une arrête et qui menaçait de mourir étouffé ; il fut martyrisé par des peignes métalliques outil des cardeurs. Une statue polychrome avec peigne de cardeur est en cours de restauration, et n’est donc plus visible dans l’église

Le cloché est surélevé, et la cloche paroissiale, datant de 1606, échappa aux lois révolutionnaires et ne fut pas transformée en canons. Elle porte l’inscription suivante : « 1606. CLAUDE TIXIER BLAYSE JYNIER MARGUILLIERS GERMAINE SUIS NOMME PAR LES HABITANS DE CHARONNE »

Un mur pignon construit en 1752 remplace à l’est, le chœur arrondi : la modestie de cette construction, nous donne des pistes sur le caractère villageois du bâtiment.

  • Une église visitée par des personnages illustres :

On signale la visite d’Henri IV qui vient chasser, mais qui est dérangé par les cloches de St Germain de Charonne qui font fuir le gibier

Le cardinal de Richelieu arrivant de Paris, est à Charonne le 12 juillet 1636, dans la maison du sieur de CHARONNE Barantin, où « la bonté de l’air, la beauté du lieu, et le bon esprit de l’hoste plaisent fort à son Eminence ».

Louis XIV vient observer la bataille de du faubourg St Antoine pendant la Fronde (plus vraisemblablement, il observa la bataille de l’actuel cimetière du père Lachaise)

Marquise de Pompadour se rend régulièrement à la messe de St Germain de son château de Ménilmontant (appelé «  le retrait Pompadour » à puis Rue du retrait)

 

 

Rêveries du promeneur solitaire 1782

« Le jeudi 24 Octobre 1776, je suivis après dîné les boulevards jusqu’à la rue du Chemin-vert par laquelle je gagnois les hauteurs de Ménil-montant, & de-là, prenant les sentiers à travers les vignes & les prairies, je traversai jusqu’à Charonne le riant paysage qui sépare ces deux villages ; puis je fis un détour pour revenir par les mêmes prairies en prenant un autre chemin. Je m’amusois à les parcourir avec ce plaisir & cet intérêt que m’ont toujours donné les sites agréables, & marrêtant quelquefois à fixer des plantes dans la verdure. J’en aperçus deux que je voyois assez rarement autour de Paris, & que je trouvai très-abondantes dans ce canton-là. »

  • Aller plus loin :

Les saints sont des hommes, qui par leur vie, peuvent servir de modèle pour les chrétiens ; ils ont par leurs actions participé à l’édification du royaume de Dieu sur la terre, c’est-à-dire d’un monde plus juste, qui a mis en application le message d’amour universel du Christ.