Grandir en espérance…

Grandir en espérance…

Vivons ce temps de carême, dans l’esprit de grandir en espérance. Appuyons- nous sur le zèle et les figures de sainteté que la paroisse met en avant, pour nous éclairer dans le cadre des fraternités de carême. Toutes ces figures voudraient nous mener vers la conversion. Cela signifie que le carême ne se limite pas seulement à la prière, à l’aumône, au jeûne, à la pénitence et la réconciliation. C’est aussi le moment très favorable d’imiter nos ancêtres qui nous ont précédés dans la vie de foi.

Le carême consiste non seulement à relever la tête pour regarder plus loin et plus haut, mais aussi et surtout pour retrouver la faveur de Dieu que nous avons perdue. Saint Paul apôtre nous le rappelle à sa manière, dans la deuxième lecture de ce dimanche : « Nous avons notre citoyenneté dans les cieux… ». Pourquoi donc rester englués dans les choses du « ventre » ? D’où la nécessité de la conversion des cœurs. Le temps de carême est favorable pour amorcer de tout notre cœur ce retour vers le Seigneur.

« Ce qui change une vie, c’est la rencontre avec le Seigneur », dit le pape François. Heureusement régnant ! On le rencontre dans l’Eucharistie, les fraternités, les assemblées de prière, dans mes frères et dans mes sœurs. Dans l’amour donné, tout comme dans l’amour reçu, il y a toujours une trace du Seigneur. Certes, nous ne pouvons pas changer l’autre, mais nous pouvons changer notre regard sur lui. Tous, sans exception aucune, nous avons besoin de la conversion. Nous avons tous besoin de grandir en âge, en sagesse, en intelligence, mais aussi en espérance.

Père Placide Aimé